چکیده:
Le verbe en particulier et le prédicat en général, véhiculent plusieurs informations. Ils peuvent exprimer le temps (passé, présent, futur), le mode, etc. et la manifestation du procès dans le temps. Cette dernière information est appelée l’aspect. L’aspect en général et l’aspect télique en particulier, sont quelque peu ignorés en persan. C’est la raison pour laquelle ce présent article est consacré à l’analyse contrastive de l’aspect télique /nemud-e lahze-i tadâvomi/ en français et en persan. Les verbes possédant un point terminal intrinsèque appelé télos et qui donnent lieu à un état résultant stable et percevable sont des verbes à aspect télique. Il s’ensuit qu’en français, la télicité s’exprime par le syntagme verbal aussi bien que par le syntagme nominal alors qu’en persan, cet aspect est exprimé par certains éléments comme le verbe support, le participe passé du verbe employé comme adjectif et servant d’élément substantival dans un verbe composé, la tournure passive et enfin la formule «copule + adj pp». Bien que cet aspect se classe dans la catégorie des aspects lexicaux, le contexte dans lequel il a été employé, est un facteur de grande importance pour la distinction de cet aspect.
خلاصه ماشینی:
Introduction Comme nous le savons, plusieurs facteurs entrent en jeu dans l’enseignement/ apprentissage et la traduction d’une langue à savoir les temps grammaticaux, le mode et l’aspect ce dernier étant défini comme «propriété du verbe ou du prédicat ou de tout autre élément prédicatif qui nous permet de connaître la manière de la réalisation d’un procès dans le temps» (Safa, Baniassadi, 2008: 99).
Le domaine de l’aspect étant très vaste, nous tenterons d’effectuer une étude contrastive sur l’opposition aspectuelle télique/ atélique dans les deux langues française et persane.
Ce dernier est exprimé par le sens du verbe et indique de quelle façon se déroule le procès qu’il exprime ; selon Asnes (cité par Manente, 2008: 24),« les appellations telles que aspect non-déictique (Vet, 1980), Aktionsart (Comrie, 1976), mode d’action (Comrie, 1976), mode de procès (Maingueneau, 1999) renvoient à cette catégorie, alors que l’aspect fonctionnel qui renvoie à une catégorie morphosyntaxique, exprime de quelle manière on envisage le déroulement du procès et son mode de manifestation dans le temps».
Le circonstant jusqu’à Selon Lefeuvre, en ce qui concerne les noms décrivant un état, comme ennui, ce circonstant ne semble pas pouvoir leur donner une limite intrinsèque, c’est pourquoi l’énoncé reste atélique (2004: 112): (10) Ennui jusqu’à Paris (pendant/ *en deux heures).
Mais dans la phrase (22), ce même verbe traduit par /mâzi-yeba’id/, a été exprimé en français au plus-que-parfait ; nous voyons que du point de vue de la télicité, le sens n’a pas changé parce que dans les deux cas, l’état suivant l’action est visible.