چکیده:
II est à noter que la continuité d’une tradition romanesque et aussi son
invention sont des éléments essentiels dans l’épanouissement littéraire. Le
Romanesque, travesti et métamorphosé dans d’autres genres que le roman au sens
propre du terme, marque une tradition littéraire, reprise souvent par les
écrivains plus tard. Le genre épistolaire est l’un des terrains favorables où le
romanesque surgit implicitement. Depuis les lettres de Madame de Sévigné au
Grand Siècle, en passant par Les Lettres persanes de Montesquieu, jusqu’ aux
Lettres philosophiques de Voltaire au Siècle des Lumières, le romanesque ne
cesse de surgir son rôle créatif. Voltaire est l’un des grands écrivains qui est
considéré comme un avant-coureur du renouvellement d’une tradition romanesque
qui sera reprise par ses successeurs plus tard et par les écrivains réalistes du
XIXe. L’aspect romanesque de ses Lettres philosophiques se fait souvent par
certains mécanismes langagiers et certaines techniques narratives que nous avons
etudiés dans cet article tout en nous appuyant sur les examples probants.
خلاصه ماشینی:
Le Romanesque, travesti et métamorphosé dans d’autres genres que le roman au sens propre du terme, marque une tradition littéraire, reprise souvent par les écrivains plus tard.
Depuis les lettres de Madame de Sévigné au Grand Siècle - pour ne pas parler des autres - qui contiennent des histoires très romanesques jusqu'''' aux Lettres Persanes de Montesquieu, un vrai tableau romanesque dispersé dans de différentes lettres imaginaires et satiriques, et aux lettres philosophiques de Voltaire, le romanesque ne cesse en réalité d''''annoncer une tradition renouvelée.
On peut dire que, dans le domaine social, Voltaire s'''' oppose, par ses Lettres philosophiques, à la nouvelle définition du bonheur terrestre d''''une part et à certains philosophes pour qui l''''homme est le centre de toute étude d''''autre part.
Le langage de ces lettres n'''' est guère celui d''''un discours philosophique, mais plutôt un langage romanesque que nous trouvons dans les romans du XIXe siècle.
Là où il s''''adresse à ses protagonistes factuels ou fictionnels, il procède comme des romanciers du Siècle des Lumières, mais quand il appelle [comme dans la quinzième lettre lorsqu''''il dit:"je veux vous dire ( si je puis, sans verbiage) le peu que j''''ai pu attraper de toutes ces sublimes idées"] le lecteur à participer au déroulement du récit ou de son discours satirique, nous trouvons soi-disant la "part du lecteur 10 " dans l''''écriture d''''une œuvre.