چکیده:
Pendant plusieurs siècles, la réflexion sur la traduction a été l'une des préoccupations majeures des littératures et aujourd'hui encore, elle est située au centre du débat concernant l'orientation vers la langue source ou la langue cible. Parmi les écrivains traduits en Iran, Sartre nous a semblé avoir mis en évidence des traits distinctifs pour son ironie et pour son engagement politique et social. Son livre intitulé "Les Mots" est sûrement un chef-d'oeuvre et dès sa parution en 2642, il a suscité un enthousiasme extraordinaire dans les milieux intellectuels de différents pays. Ce livre a été traduit en persan à quatre reprises dans les années 2690, 2691, 0..9 et 0..6 par les différents traducteurs. Vu l'évolution permanente de la langue utilisée au cours du temps, nous nous intéressons, dans cette étude, à la première et la dernière traduction de cette oeuvre en persan (H. Djavahertchi, 2690 et A. DJ. Aalam, 0..6), en examinant le transfert de structures de langue 2vers langue 0, plus particulièrement quand le phénomène conduit à des interventions d'ordre purement individuel. Il convient à affirmer que vu l'impossibilité d'examiner entièrement l'oeuvre et toutes ses traductions, nous avons choisi quelques extraits qui ne représentent qu'une petite sélection de l'ensemble de l'oeuvre et de ses traductions. La traduction n'étant jamais une opération neutre, nous avons essayé d'examiner et de mettre en évidence les interventions des traducteurs, réalisées dans le cadre de leur appartenance propre à la culture persane.
خلاصه ماشینی:
"Si nous croyons qu'en lisant une œuvre dans la langue originale nous serons plus proches de l'œuvre et elle nous sera plus compréhensible, nous nous trompons profondément parce que même les mots utilisés par l'auteur des dizaines d'années auparavant et reçus beaucoup plus tard par les lecteurs contemporains, se sont chargés de multiples significations et interprétations entre l'époque de l'auteur et la nôtre, des significations que ces mots ne pouvaient avoir pour lui qui ne connaissait pas tout ce que les générations futures auront dit et interprété de lui à travers les cultures traversées1.
H. Djavahertchi s’intéresse à Sartre, mais pas à l'aspect linguistique de son écriture et, de ce fait, donne une interprétation de sa visée qui est considérée plus vaste par rapport à ce que Sartre lui-même dit dans son texte; n'arrivant pas à rendre le texte original avec la même brièveté en langue persane, il exprime parfois une expression ou un mot en plusieurs mots.
Bien sûr, il ne s’agit pas pour autant d’oublier ce que les autres traductions, très bonnes et très belles d'ailleurs, ont apporté et apportent encore, à ceux qui lisent Sartre en persan, mais d’en proposer une de plus qui ne manquera pas de renouveler la perception que l’on a de l’auteur et de son œuvre."