خلاصه ماشینی:
"Malgré ce caractère aléatoire de la nature des formules et des procédés magiques, on peut envisager trois cas de figure: si la formule et/ou l’acte sont qualifiés de licites, on sous-entend qu’ils sont conformes aux croyances islamiques; s’ils sont jugés tolérables, on pensera qu’il s’agit des superstitions populaires inoffensives et de ce fait, il est préférable de ne pas les interdire même s’il reste souhaitable de les faire disparaître ; enfin, s’ils heurtent ou contredisent les dogmes, préceptes ou principes religieux, ils sont généralement considérés comme illicites.
Les procédés magiques et leurs corollaires En Iran, il semble que le caractère licite ou illicite de ces "sciences" dépend des intentions et du but recherché par la personne.
Par son finalisme, la magie noire ou la sorcellerie reste le domaine le mieux circonscrit des sciences occultes, mais aussi, le moins représenté dans et à travers les grimoires persans.
Chaque acte magique obéit à une intention spécifique, mais on peut distinguer grosso modo trois types de motivations derrière chaque recours à la magie: 1- La volonté de maintenir une situation jugée favorable en essayant, par les actes magiques, d’écarter les risques de nuisance potentiels, et d’éloigner l’éventualité d’une intervention des forces malignes ; 2- La volonté d'écarter les forces malignes, sources d’un changement défavorable dans le cours des événements ; 3- La volonté de faire appel aux "forces du Bien" en vue de détourner le mal dont est victime l’individu."