چکیده:
Le goût pour l’Orient, très à la mode, en France, dans les années 1880 et 1920, marque la trace de sa présence dans les plus grands romans de l’époque. Les oeuvres du début du vingtième siècle peignent, chacune à leur façon, un Orient spécifique. Du point de vue géographique, cet Orient est présenté très vastement, en englobant l’Extrême-Orient de Chine et de Japon, jusqu’au Proche-Orient arabe et persan. Chez Proust, l’analyse de la pensée artistique rattachée à l’imagerie historique et utopique, ainsi que l’analyse des milieux aristocrate et bourgeois de l’époque, qui sont influencés intensivement par ce goût, offrent une image assez complexe et parfois paradoxale de l’Orient. A cette optique, le rôle particulier de l’art persan ne restera pas caché aux yeux des lecteurs devant les autres tendances artistiques et exotiques qui attirent le narrateur proustien. Bien que la part que Proust a réservée à l’art persan soit infime, il nous semble que cet art, loin de susciter un simple sentiment du chic ou de la mode, procure au narrateur proustien un potentiel d’imagination qui contribue à la décision du narrateur pour créer son propre monde artistique. Dans cet article, à travers une approche imagologique, nous tenterons de reconstruire, à l’aide des données recueillies des différentes pages de la Recherche, l’image que le narrateur proustien se fait de l’art persan. Nous nous pencherons également sur l’étude du rôle qu’une telle image peut avoir sur l’esthétique générale de l’oeuvre proustienne.
خلاصه ماشینی:
A cette optique, le rôle particulier de l’art persan ne restera pas caché aux yeux des lecteurs devant les autres tendances artistiques et exotiques qui attirent le narrateur proustien.
Nous nous pencher une telle image peut avoir sur l’esthétique générale de l’œuvre p Imagologie, art persan, Mots clés: Introduction L’esprit du narrateur proust d’une source d’inspiration pour son écriture, trouve souvent sa matière dans un «ailleurs» historique et géographique.
Plus tard, c’est Elstir, le grand peintre de la Recherche et son initiateur en matière d’art, qui lui démontre qu’il existe beaucoup de vrai dans ce qu’on dit de cette église : « Certaines parties sont tout orientales ; un chapiteau reproduit si exactement un sujet persan que traditions orientales ne suffit pas à ulpteur a dû copier quelque coffret vigateurs » (Proust, 1999 : 661).
Dans son livre intitulé Proust et ses modèles, Dominique Jullien a mené une étude minutieuse sur les caractéristiques narratives ou thématiques particulières qui relient d’une part, la Recherche aux contes des Mille et Une nuits, et d’autre part à l’œuvre de Saint-Simon2.
La Recherche est donc plutôt marqué par la passion d’une image fictive et littéraire, inspirée par l’art de la fiction dans les contes des Mille et Une Nuits, que par une image exotique, présentée par des aventuriers qui racontent leur voyage à l’Orient, ou par des orientalistes de l’époque.