چکیده:
Cet article envisage d'étudier les moyens, explicites et implicites, dont se sert Flaubert, dans Madame Bovary, pour introduire la mort. Nous avons eu recours à l'analyse du discours, comme méthode et outil d'étude pour découvrir comment Flaubert développe la mort à travers les représentations lexicales (explicites) et le champ sémantique (implicite).Pour ce faire, les personnages, en particulier Emma, les expressions et les images utilisées dans l'oeuvre, ont été approfondis d'une part. Et de l'autre, le désir de mourir chez Emma, sa détresse amoureuse, ses dettes, sa déception et son suicide sont les points essentiels sur lesquels nous nous sommes attardés. Nous avons fait également une brève allusion au rôle de la nature, aux conventions sociales dans la perception taboue de la mort chez les vivants, ainsi que leurs réactions face au deuil, aux souvenirs et à l'immortalité. Enfin nous nous sommes occupé à l'analyse de l'évolution de certains survivants de chaque décès, leur progrès dans le roman et même dans la société, dans l'objectif de mieux déchiffrer le point de vue flaubertien sur les notions exposées et les moeurs de la société d'alors.
خلاصه ماشینی:
Cas d'Emma La mort était pour Emma une source d'inspiration surtout pendant son adolescence, où elle commençait à ne plus faire la différence entre le rêve de la mort et la réalité présente; ceci est donc un cas où Flaubert introduit la mort déjà de façon implicite dans ce roman.
Autre cas de passage de l'évocation implicite à l'explicite de la mort, exploité dans ce roman, c'est le désir même de mourir, réaction répandue à l'époque romantique qui atteint Emma à deux reprises: Avec un haussement léger de ses épaules, Emma l'interrompit pour se plaindre de sa maladie où elle avait manqué mourir; quel dommage!
Le meilleur exemple en est la scène d'onctions que le curé donne à Emma: Ensuite il récita la Misereatur et l'lndulgentiam, trempa son pouce droit dans l'huile et commença les onctions: d'abord sur les yeux, qui avaient tant convoité toutes les somptuosités terrestres; puis sur les narines, friandes de brises tièdes et de senteurs amoureuses; puis sur la bouche, qui s'était ouverte pour le mensonge, qui avait gémi d'orgueil et crié dans la luxure; puis sur les mains, qui se délectaient aux contacts suaves, et enfin sur la plante des pieds, si rapides autrefois quand elle courait à l'assouvissance de ses désirs, et qui maintenant ne marcheraient plus (Ibid.
L'étude faite sur les mots, les expressions et les phrases donne à croire que soit Flaubert exprime la mort d'une façon directe ou indirecte, soit il choisit l'un pour aboutir à l'autre, ce qui est le cas spécifique des images.