چکیده:
La fable, court récit allégorique, trouve ses origines dans des milliers d’années auparavant. L’Orient, d’après l’opinion générale, a été le berceau de ce genre littéraire. En Europe, avant La Fontaine, il y a eu bien des fabulistes assez connus, dont les oeuvres manquaient souvent d’aspect artistique. Mais le grand fabuliste français, par son talent éblouissant, a su comment agir dans la composition de ses fables, et ceci grâce aux sources gréco-latines et surtout orientales, auxquelles il avait accès. Quant aux fables d’origine orientale, bien qu’il y ait de nombreuses discussions considérables, il ne se trouve pas assez d’études comparatives qu’il le faut. Cet article invite les lecteurs à approfondir leur connaissance sur les sources d’une fable sélectionnée de La Fontaine « La tortue et les deux canards », en la comparant avec ses adaptations orientales, les plus célèbres. Notre objectif principal consiste à rassembler et à étudier une série de traductions éparses de cette fable avec une approche pédagogique, convenable dans les cours de la littérature comparée.
خلاصه ماشینی:
"L’Aigle ne joue pas exactement le même rôle que les deux Canards dans la fable de La Fontaine ou les deux Cygnes, comme nous allons voir dans celle du Pantchatantra, ancien recueil de contes animaliers ; son rôle devient cruel à la fin du récit: il va laisser la pauvre tortue en plein ciel, sans aucune raison bien déterminée.
Quoique cette fable ait paru pour la première fois dans le recueil indien Pantchatantra, La Fontaine l’a tirée du Livre des lumières de Pilpay, sans modifier le sujet: il met en scène la lenteur aussi corporelle qu’intellectuelle de la tortue.
Bien que l’ordre du récit dans l’Anvâr-i Souhaïli soit identique à celui du livre de Kalile et Dimna, la narration est plus détaillée: face à la demande de la tortue, les deux canards lui rappelèrent d’abord qu’il était presque impossible de l’emmener, puisqu’elle ne savait pas voler ; mais tout de suite après, ils lui proposèrent une condition logique.
Cette comparaison démontre aussi que la structure de la fable est centrée sur un seul et même concept chez La Fontaine, ainsi que dans tous les recueils orientaux, sauf dans le Hitopadésa, la tortue et les deux canards établissent une petite communauté par leur amitié ; mais puisque la tortue n’a pas pu tenir sa propre promesse envers ses amis, elle est exclue de la communauté et elle a finalement perdu sa vie."