چکیده:
La littérature de l’extrême contemporain, fermement attaché aux concepts sociologiques, voit sa montée grâce aux écrivains tels Annie Ernaux en France et Fariba Vâfi en Iran, dont l'œuvre est considérée comme un passage de la littérature moderne à la littérature classique. Les œuvres de ces deux romancières sont des produits de l'ère moderne dans ce sens qu'elles ne représentent plus l'histoire d'un individu (personnage héros) isolé et séparé des cadres sociaux sans tenir compte du milieu, des manières d'être et des positions vis-à-vis de la collectivité sans quoi il perd son identité. Dans cet article, nous cherchons à répondre aux questions sur la place de la modernité dans toutes ces péripéties, sur la manière d’éviter la persistance de la souffrance et le sentiment de reniement de ses origines, sur l’approche de Vâfi et d’Ernaux face à la modernité, et enfin, sur la façon qu’elles adoptent en vue de réhabiliter le statut de la femme moderne à travers la littérature féminine. Les personnages de ces écrivains représentent plutôt une collectivité traumatisée par le passage d'une ère de transition. L'individu cherche à combler cette lacune par la fuite, de ses origines, et se réfugier dans un monde où l'attrait du bonheur est artificiel, et ne cesse de céder place à la technologie, c’est-à-dire la modernité et ses implications.
خلاصه ماشینی:
"C’est dans cette perspective qu’il faut comprendre l’une des significations essentielles que Luc Ferry donne à l’avènement de la postmodernité : Dès lors, le postmoderne serait à comprendre comme l’indice d’une rupture avec les Lumières, avec l’idée de Progrès selon laquelle les découvertes scientifiques et, plus généralement, la rationalisation du monde représenterait ipso facto une émancipation pour l’humanité.
La volonté pour l'écriture chez Ernaux vient du fait qu'elle se sent mal à l'aise dans son existence, c'est le motif qui la pousse à vouloir écrire; Sylvie Boyer (Boyer, 2004: 10) la décrit comme une écrivaine qui tente des territoires peu fréquentés et dont les livres traduisent l'expérience vécue dans la souffrance, la violence et la solitude, de telle façon que peu de gens oseraient présenter.
Cette absence d'entente mutuelle, nous le trouvons bel et bien caractérisée dans l'œuvre de Fariba Vâfi, l'écrivain qui se classe à l’extrême contemporain du roman iranien, et d'Annie Ernaux, écrivaine française et habile en monologue et autoanalyse, ayant toutes les deux l'ambition de mettre en relief ce fossé cruel entre les deux générations, dans leur perception de l'espace-temps aussi bien que dans la conception de leurs univers intimes.
Dans ce processus de mise en évolution des valeurs, les questions qui paraissent essentielles et qui méritent la réflexion, s'articulent autour des interrogations sur la place de la modernité dans toutes ces péripéties, sur la manière d’éviter la persistance de la souffrance et le sentiment de reniement de ses origines, sur l’approche de Vâfi et d’Ernaux face à la modernité, et enfin, sur la façon qu’elles adoptent en vue de réhabiliter le statut de la femme moderne à travers la littérature féminine."