چکیده:
Pour apercevoir comment Jean-Jacques Rousseau, au sein du malheur et dans une situation de proscrit, découvre le bonheur et reconquiert sa liberté dans ses Rêveries du promeneur solitaire, nous étudions, par la phénoménologie de l’imagination, les intérêts et le processus d’une rêverie qui maintient le rêveur dans une conscience de tranquillité.
La rêverie rousseauiste est un produit de la solitude, un produit mixte de l’extérieur et de l’intérieur, des sensations et de l’âme. C’est une impulsion intérieure que le mouvement vu, entendu, perçu, d'une façon ou d’une autre, maintient. Certains objets et aspects du paysage favorisent la naissance de la rêverie, en assurent la continuité et le charme : tout ce qui tient à la végétation et l’eau.
L’affolante situation où les autres ont mis Rousseau, au lieu de le dépouiller de son indépendance, le change en une personne qui, s’évadant par l’imagination, la sensibilité et la mémoire dans la rêverie, peut réclamer totalement son indépendance. État de bonheur où le moi seul dirige le mouvement, la rêverie est un troisième temps qui efface le deuxième temps, celui de la servitude sociale et qui retourne à un premier état où le sentiment de l’existence occupe tout l’espace intérieur du moi. Elle rend au moi son être naturel et mène à une sensation unifiante et globale de l’univers entier
خلاصه ماشینی:
"Recherches en Langue et Littérature Françaises Revue de la Faculté des Lettres Année 10, N0 17 Le processus et la fonction de la rêverie chez Jean- Jacques Rousseau* Banafcheh Sahih**(auteur responsable) Doctorante en langue et littérature françaises à l'Université de Tabriz Bahman Namvar Motlagh Professeur, Université de Shahid Béhéshti Résumé Pour apercevoir comment Jean-Jacques Rousseau, au sein du malheur et dans une situation de proscrit, découvre le bonheur et reconquiert sa liberté dans ses Rêveries du promeneur solitaire, nous étudions, par la phénoménologie de l’imagination, les intérêts et le processus d’une rêverie qui maintient le rêveur dans une conscience de tranquillité.
L’affolante situation où les autres ont mis Rousseau, au lieu de le dépouiller de son indépendance, le change en une personne qui, s’évadant par l’imagination, la sensibilité et la mémoire dans la rêverie, peut réclamer totalement son indépendance.
Dans un ouvrage intitulé La poétique de la rêverie, Bachelard montre que le cogito du rêveur se constitue au cœur de son moi rêveur car il est actif dans sa rêverie et en a une certaine connaissance même quand il s'éloigne de la réalité, du temps et de l'espace.
« Si, d’une part, dans sa sensation pure le moi trouve le sentiment de son existence, la perfection même de ce sentiment engendre en lui quelque chose de plus que ce qui le compose : une jouissance, la conscience de la beauté, un élan d’amour qui s’élève vers un ordre plus haut, dont la nature est le symbole."