چکیده:
La question des genres littéraires a été pendant des siècles l’objet central de la poétique. Le genre d’un texte est l’une des connaissances préliminaires qui répond à l’horizon d’attente du lecteur et qui précède son expérience esthétique. La notion d’horizon d’attente de Jauss et la généricité de Jean-Marie Schaeffer ont modifié le caractère figé du genre en le rendant plus dynamique. Selon Julia Kristeva, ce dynamisme devient le trait distinctif du roman. Le roman pour Kristeva est comme un ‘processus’, « quelque chose qui devient ». Ainsi, ce dynamisme générique permet aux différents genres de coexister. Cette coexistence ou parfois l’interférence générique donne naissance au concept de mélange ou hybridation des genres, l’objet central de cette étude. Le surréalisme, malgré son incompatibilité intense avec le genre romanesque, a indirectement incité quelques romanciers, surtout Queneau à rédiger des romans dans un genre hybride ou parfois non-défini. Le genre estimable selon Queneau n’est ni le genre idéal et merveilleux que proclame le surréalisme, ni les genres classifiés. Dans l’étude présente, nous avons abordé la question du genre dans Le Chiendent, l’œuvre remarquable de Queneau, en mettant à jour l’aspect hybride de ce roman. Nous avons relevé les indices qui nous ont conduits à qualifier ce roman comme poétique, théâtral et cinématographique.
مسئلۀ انواع ادبی از دیر باز موضوع بنیادین ادبیات بوده است. شناخت گونۀ یک متن، یکی از ابتداییترین دانستنیهایی است که به افق انتظار خواننده پاسخ میدهد و مقدم بر تجربۀ زیبایی شناختی اوست. مفهوم افق انتظار ابداعی ژوس و ژنریسیته ژان-ماری شفر ویژگیهای ثابت و غیرقابل انعطاف مربوط به مبحث گونههای ادبی را تغییر داده و به آنها پویایی بخشیدند. از نگاه ژولیا کریستوا این پویایی رمان را طور دیگری به ما نمایانده و تعریف آن را دستخوش تغییر کرده است. رمان از نظر کریستوا به مثابۀ یک روند است: رمان آن چیزی نیست که هست «بلکه آن چیزی است که میشود». از اینرو این پویایی نهادین امکان همزیستی انواع گوناگون را فراهم میسازد. این همزیستی و در پارهای موارد، توارد نهادین، باعث ایجاد آمیختگی و در هم تنیدگی انواع ادبی میشود که موضوع اصلی این مقاله است. سورئالیسم و ناسازگاری عمیق سردمداران این مکتب با گونۀ ادبی رمان، بطور غیر مستقیم بعضی از نویسندگان آن دوره، بویژه ریمون کنو را واداشت تا دست به آفرینش داستانهایی با انواع ادبی چندگانه و گاه تعریف نشده بزنند. گونۀ ارزشمند از نگاه کنو نه گونۀ آرمانی و شگفت مورد نظر فراواقعگرایان است، نه انواع سنتی دستهبندی شده که هیچگونه انعطافی ندارند. ما در این مقاله به بررسی موضوع گونه در داستان گیاه هرز اثر ریمون کنو پرداختهایم و کوشیدهایم جلوۀ چند گانۀ آن را بنمایانیم. خواهیم دید که این رمان چگونه تمامی اصول این گونۀ ادبی را زیر سوال میبرد و همچنین نشان خواهیم داد که چگونه این رمان قابلیت تبدیل شدن به انواع ادبی و هنری دیگر از جمله شعر، تئاتر و فیلم را دارد. برای نیل به این هدف، نشانههایی برگرفتهایم که ما را به یافتن جنبههای بوطیقایی، نمایشی و سینمایی آن رهنمون میکنند.
خلاصه ماشینی:
Globalement, la question qui se pose et à laquelle cet article tentera de répondre, d'une manière inévitablement partielle, est celle des relations de Queneau avec le roman en tant que genre littéraire et forme esthétique.
42) Dans Le Chiendent, qui participe au genre hybride et qui est un roman- poème1 c'est-à-dire ni roman, ni poème, Queneau met en œuvre une structure poétique par les rimes, les symétries et les correspondances.
C’est la rime majeure qui est accompagnée par les rimes mineures ; Le schéma de Narcense rêvant de pendre Théo et se retrouvant pendu, répond au schéma de Narcense rêvant à l'exécution de Théo par la marchande de bilboquets et se faisant lui-même fusilier ; l'épisode de la clairière des Mygales éclairée par la lune correspondrait à l'épisode final où Etienne et Saturnin retrouvent Madame Cloche dans une clairière « qu'illuminait un rond morceau de suif » (Queneau, 1933, p.
L'une des scènes les plus récurrentes dans Le Chiendent est bien celle de la mort.
) Nous constatons donc bien que l’un des spectacles le plus préféré de l’écrivain dans Le Chiendent est celui de la mort soit pour le personnage- spectateur de cette scène comme Madame Cloche soit pour celui qui vit l’expérience comme Ernestine.
Dans cette partie, nous allons étudier brièvement la façon dont Queneau, en appliquant certaines techniques de la présentation des personnages (ralentie ou accélérée) selon les procédés cinématographiques, rapproche son roman du film.