چکیده:
Au cours des années précédentes, nous témoignons d'une vague
croissante des romans historico-politiques écrits en français par les
écrivaines iraniennes francophones immigrées en France. Ces femmes
romancières s'affichent, en grande partie, au rang du large flux
migratoire des années 1970-1980 quand un nombre considérable de
familles iraniennes quittent le pays pour s'installer en Amérique du nord
ou en Europe de l'ouest. Les romans de cette génération des écrivaines
iraniennes francophones, classifiés dans le cadre de la littérature
migrante, montrent d'un côté des prises de position critiques des
auteures à l'égard de la société et de l'État iraniens et de l'autre côté
reflètent les angoisses des personnages féminins immigrés de ces
romans qui essaient de s'intégrer dans la société française. Dans ce sens,
la langue française devient un déterminant majeur dans le procès du
déterminisme social subi par ces écrivaines iraniennes. Cette recherche
étudie les origines sociolinguistiques de l'écriture socio-politique de ces
romancières iraniennes.
خلاصه ماشینی:
Les romans de cette génération des écrivaines iraniennes francophones, classifiés dans le cadre de la littérature migrante, montrent d'un côté des prises de position critiques des auteures à l'égard de la société et de l'État iraniens et de l'autre côté reflètent les angoisses des personnages féminins immigrés de ces romans qui essaient de s'intégrer dans la société française.
Plus concrètement parler, nous allons étudier l'impact de la langue française sur la formation de ces visions socio-politiques chez nos quatre écrivaines iraniennes francophones dans les deux décennies précédentes.
Les écrivaines dont les romans seront abordés dans cet article sont Nahal Tajadod (Le Passeport à l'iranienne et Debout sur la terre), Sorour Kasmaï (Le cimetière de verre), Négar Djavadi (La Désorientale) et Chahdorrt Djavann (Comment peut-on être français?).
Au cours de cette recherche, nous étudions cet impact linguistique du français en trois étapes; La première phase traite la langue française comme un actant culturel et un facteur socio-politique dans l'histoire d'Iran et étudie le déterminisme que cette langue exerce dans la vie des écrivaines et dans leurs couches sociales.
En bref, bien que le sujet général de la littérature migrante ne soit pas intact en Iran mais en lisant même les titres des travaux réalisés dans ce sens, l'on peut saisir que le rôle du déterminisme social de la langue française dans la création littéraire des écrivaines iraniennes francophones est un sujet moins exploité.
La première phase de l'influence de la langue française sur la formation des idées politiques chez les écrivaines iraniennes francophones doit être suivie donc dans l'histoire du pays où s'est formée la vie personnelle de nos quatre romancières.