چکیده:
Le présent article a pour but d’étudier l’écriture autobiographique
d’André Gide (1869-1951) dans Si le grain ne meurt afin de mettre en
évidence le réel et le paradoxe dans ses confessions personnelles. En effet,
on prend en considération Le pacte autobiographique de Philippe Lejeune
comme une mesure convenable où la production de l’image de soi et la
réinvention (André Gide) deviennent le pivot de tout regard recherché : le
moi « mobile » ou le moi « fixe » ? Ceci dit, Gide s’efforce de justifier
l’image de soi par le biais d’une narration occasionnelle en faisant
allusion à la seconde réalité dite le désir subjectif. Ainsi, nous nous
proposons d’appliquer Le pacte autobiographique dans notre recherche, ce
qui nous permet de connaitre Si le grain ne meurt comme un récit
paradoxal dont la certitude ou l’incertitude demeure au sein de tout regard
rétrospectif une quête énigmatique. Nous tenterons de montrer également
dans Si le grain ne meurt, l’opinion de Gide à propos de l’autobiographie
et d’en extraire les motivations qui le rendent un narrateur opportuniste
خلاصه ماشینی:
Dans ce sens, certaines œuvres d’André Gide (1869-1951) comme Si le grain ne meurt, La Symphonie pastorale, Le journal des Faux-Monnayeurs, contient les traits caractéristiques d’une écriture autobiographique dont le reflet se voit dans l’avis de Philippe Lejeune : « La situation de Gide en face du récit autobiographique peut sembler paradoxale […], toute sa vie et son œuvre semblent vers la construction et la production d’une image de soi.
Celle-ci devient l’axe principal de l’approche théorique de Lejeune lorsqu’il souligne l’importance de l’autobiographie à l’égard de Si le grain ne meurt : « Ce récit ambigu et suspensif, qui semble composé non pas à partir d’un point fixe, à un moment où les jeux seraient déjà faits, mais dans une perspective mobile qui laisse place pour un jeu à venir, ne peut que dérouter, et fasciner.
Par conséquent, les traits caractéristiques du roman que Gide estime comme genre majeure pour refléter l’image de soi, va jusqu’au moment où la recréation et la seconde réalité s’entrecroisent dans le jugement de Jean Hytier : Gide a passé la plume aux quatre personnages qui racontent ces récits […] un individualiste forcené (le héros de l’Immoraliste), un protestant fervent, amoureux et apathique (le Jérôme de la Porte étroite), un universitaire sentimental qui rêve d’être romancier ( le Gérard Lacase d’Isabelle), un pasteur suisse qui confond la voix de la conscience et la voix de l’instinct (le ministre de la Symphonie pastorale), sans doute l’on devine, ou l’on sait expressément par le Journal et Si le grain ne meurt […] ».