چکیده:
Dans toute traduction du texte littéraire nous sommes témoins de la vision du
traducteur et de sa créativité. C’est pourquoi toute retraduction peut entrer
dans l’espace de la traduction en nous montrant un nouveau travail de
l’imaginaire. Mais cela n’empêche que dans ce «voyage» du texte littéraire «
d’une langue à l’autre» , tout traducteur digne de ce nom doit savoir que l’on
juge une traduction sur la justesse, le parti-pris et le talent. Une fois ces
contraintes respectées la traduction peut devenir elle même une œuvre.
خلاصه ماشینی:
Mais cela n’empêche que dans ce «voyage» du texte littéraire « d’une langue à l’autre» , tout traducteur digne de ce nom doit savoir que l’on juge une traduction sur la justesse, le parti-pris et le talent.
Par ces propos, Berman nous montre plus ou moins que toute traduction est une langue adaptée a une public qui vit dans un moment donné et que toute langue est avant tout un mode de penser, une vision: ma vision, en tant que traducteur est ce que je vois et la façon dont je vois qui ne peut pas être trop loin de celui de mon lecteur.
A ce propos Hubert Nyssen, le fondateur des éditions Actes Sud ,dans son article,«Drôle d’idée pour une rencontre!» évoque l’exemple d’André Markowicz qui lui a entrepris la traduction intégrale de Dostoïveski : « avec le soucis de faire entendre au lecteur ce que celui-ci n’avait pu jusqu’alors soupçonner,sauf à connaître lui-même le russe: les foucades du texte original qui, dans les traductions précédentes, avaient été souvent dissimulées par une élégance de style dont l’auteur de l’Idiot avait précisément horreur.
A mon avis il faut recourir régulièrement à des explications infrapaginales, non seulement dans le cas des essais appartenant au genre didactique ou critique,mais aussi dans la traduction des romans, des nouvelles, des contes, pour laisser le lecteur accéder à la part non-dit qui est souvent essentielle et que parfois les figures de style ne suffisent pas d’expliciter.