خلاصه ماشینی:
"Pour ce faire, nous avons choisi de nous appuyer sur les deux principaux ouvrages d'Hedâyat: La chouette aveugle, reconnu comme étant son chef-d’œuvre, son texte le plus abouti, et Enterré vivant qui marque «(…) le véritable lieu de naissance de l’écrivain Hedâyat: les traces d’un suicidé, de ses derniers jours et de ses tentatives ratées pour mettre fin à ses jours» (Ishaghpour, 1999, p.
Des profondeurs même de la vie, c’est elle qui crie vers nous et si, trop jeunes encore pour comprendre le langage des hommes, il nous arrive parfois d’interrompre nos jeu, c’est que nous venons d’entendre son appel…Durant tout notre séjour sur terre, la mort nous fait signe de venir à elle.
Cette aspiration à la mort est encore plus visible dans Enterré vivant, où le narrateur, seul personnage du récit, dans un état de transe proche de la folie, s'en va succomber face aux avances de la faucheuse: «J’étais attiré par le magnétisme de la mort» (Hedâyat, 1986, p.
L’enterré vivant est celui qui non seulement est incapable de communiquer avec l’autre, mais de plus, que le principe même de cette communication énerve et déstabilise: «Deux oiseaux noirs se font face; l’un a le bec ouvert comme s’il parlait à l’autre; ce dessin m’exaspère» (Hedayat, 1986, p.
La mort et l’écriture Pour ce qui concerne les héros des deux principaux ouvrages de l’auteur, la question suivante se pose avec acuité: «Est-ce par principe que les personnages refusent de mourir, ou bien pour la simple raison qu'ils n'y parviennent pas?» Assurément, leur mort physique clôt fatalement le récit."