چکیده:
La trace du réel dans l’imitation littéraire se perçoit dans l’acte d’écriture où s’exprime la possibilité qu’a l’auteur de créer un monde fictif. À ce sujet, l’imagination qui est, ici, sollicitée, devient intéressante à explorer. À ce titre, la méthode utilisée pour construire cet imaginaire, bien souvent, fait appel à certains fragments présents dans la réalité. D’où la question de la trace de cette dernière qui se présente en littérature, telle une imitation. Le langage, mis en action dans l’imitation littéraire provoque le sens à découvrir. C’est comme un décryptage à faire en psychanalyse. La portée linguistique chez les artistes concourent, à revisiter le monde en établissant un rapport avec un univers interne à eux-mêmes et sous-tendu par une pensée soutenue par l’imaginaire. La trace, au sens de Pierce, ramène à l’idée d’indice, d’empreinte. Mais quelle est la limite entre l’objet naturel «réel» et l’imitation qui en est la trace? Quelles techniques stylistiques sont utilisées dans l’imitation?
خلاصه ماشینی:
"Tel que présenté par Philippe Ortel, le dispositif qui entre dans le cadre de l’imitation, va dans le sens spécifiquement littéraire que lui attribue Philippe Hamon pour qui, « La littérature définit donc une sorte d’aire de jeu pour des partenaires disjoints, mais un jeu non «gratuit» dans la mesure à la fois où il reformule règles et normes, où il les suit tout en les réélaborant, et où il informe et remodèle perpétuellement notre référence au réel.
Ainsi dans un prolongement, l’imitation littéraire comme Lacan l’indique passe par « Cette passion du signifiant [qui] dès lors devient une dimension nouvelle de la condition humaine en tant que ce n’est pas seulement l’homme qui parle, mais que dans l’homme et par l’homme ça parle, que sa nature devient tissée par des effets où se retrouvent la structure du langage dont il devient la matière et que par-là résonne en lui, au-delà de tout ce qu’a pu concevoir la psychologie des idées, la relations de la parole.
A son tour, Yves Thierry perçoit la complexité comme « (…) une signification [qui] n’est pas ‘‘ quelque chose ’’ qu’on signifie ou comprend, tel mode de référence ou de représentation d’une idée ; il faut plutôt la concevoir comme un dynamisme, mettant en jeu la réalité externe et l’activité de penser, les entrelaçant par une mise en situation pratique plus que par des références déjà données."