چکیده:
Le thème de la «métamorphose», profondément étudié dans la littérature depuis l’Antiquité jusqu’alors, est renouvelé par Eugène Ionesco et Franz Kafka qui en ont mis en relief le fonctionnement énigmatique et multidimensionnel. Dans ce travail de recherche, nous ferons une étude comparée du thème de la «métamorphose» dans Rhinocéros d’Ionesco et La Métamorphose de Kafka afin de faire ressortir la dualité d’une transformation qui se fait en même temps au niveau du corps et de l’âme. Tout en considérant la capacité allégorique de la métamorphose, nous essaierons d’en dégager toutes les tendances cruelles et toutes les angoisses profondes de l’être humain soit dans le domaine socio-politique, soit dans le domaine philosophique, soit dans le domaine de la psychanalyse.
خلاصه ماشینی:
Une étude comparée du thème de la «métamorphose» dans Rhinocéros d’Ionesco et La Métamorphose de Kafka Balighi, Marzieh* Maître-assistante à l’université de Tabriz Abdi, Arézou** Master II en littérature française, Université de Tabriz Reçu: 20/12/2014 Accepté: 15/07/2015 Résumé Le thème de la «métamorphose», profondément étudié dans la littérature depuis l’Antiquitéjusqu’alors, est renouvelé par Eugène Ionesco et Franz Kafka qui en ont mis en relief le fonctionnement énigmatique et multidimensionnel.
Sa famille se t uvoir revivre d’une manière Eugène Ionesco, né roumain mère française et naturalisé français en 1950, a abordé ce même thème de la métamorphose au théâtre, dans une pièce intitulée Rhinocéros écrite entre 1950 et 1966 et créée d’abord en 1959 à Düsseldorf, en Allemagne, puis publiée en français en automne 1959 aux éditions Gallimard, à Paris.
Dans ce travail de recherche, notre objectif est d’étudier les similarités qui existent entre La Métamorphose de Franz Kafka et Rhinocéros d’Eugène Ionesco du point de vue de la métamorphose des personnages.
Dans le récit de Kafka, l’altération du son de la voix de Gregor l’empêche de parler comme un humain: «Gregor prit peur en s’entendant répondre : c’était sans aucun doute sa voix d’avant, mais il venait s’y mêler, comme par en-dessous, un couinement douloureux et irrépressible qui ne laissait aux mots leur netteté qu’au premier instant, littéralement, pour ensuite en détruire la résonance au point qu’on ne savait pas si l’on avait bien entendu » (Ionesco, 1960: 10-11).