خلاصة:
Vu que les conditions actuelles du monde nécessitent l’unicité des cultures et
des sociétés humaines et sollicitent une ferme relation entre les différentes
civilisations, pour mieux pouvoir se communiquer et se comprendre les uns et les
autres, il nous est fort utile de trouver un langage commun qui ne pourrait être que
le langage du coeur. C’est d’ailleurs ce langage qui nous a guidés vers une étude
comparative entre la vision de Mowlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmî et Alfred de Vigny, à
propos du silence, tout en considérant que parmi les étapes à franchir dans la voie du
Sublime, il y a le fait de pouvoir dominer non seulement sa pensée et ses actes, mais
aussi sa parole. Mais comment est-ce que le simple fait de garder le silence, nous
donnerait l’occasion de pouvoir entrer silencieusement en contact avec la Vérité?
Pourquoi est-ce que toute parole prouve l’affirmation de soi de celui qui parle? Et
enfin, comment est-ce pareil à un nourrisson qui garde le silence pendant un certain
temps et qui n’est que tout oreille, nous devons nous taire durant un temps, jusqu’à
ce que nous apprenions les secrets divins? Ce sont les questions que nous nous
sommes posées dès le départ et nous avons essayé d'y apporter des réponses
satisfaisantes. Pour Rûmî, Mystique, seuls ceux qui sont à l’écoute de l’Univers,
pourraient saisir le Monde Suprasensible, et pour Vigny, étant donné que la
philosophie Stoïcienne n’apprécie point le bavardage, les poèmes devraient être
composés de sentences, de fragments, de courtes paraboles et de conseils de vie
assez courts mais profonds. Mais, pourrait-on comparer la notion du Silence pour un
français romantique et stoïcien du XIXe siècle, et un poète persan du XIIIe siècle,
connu dans le monde entier pour son mysticisme ? Quel rapport entre deux poètes de
deux nationalités différentes, de deux siècles différents, de deux conceptions et
idéologies différentes ?
ملخص الجهاز:
"Ce qui est intéressant c'est que ses phrases n'étaient point des slogans; le silence issu de la noblesse de son esprit, selon la Société Anonyme des journaux et Imprimerie de la Charente, formait de lui un poète hautain, et en même temps assez discret :«Monsieur le comte Alfred de Vigny, membre de l’Académie française, fut un homme comme les autres avec ses faiblesses et ses passions, avec sa grandeur aussi et une sensibilité profonde, mais combien discrète, effacée, presque pudique» (Catala, 1964, III).
Il est à noter que c’est la raison pour laquelle Éva de Vitray Méyérovitch, a choisi comme terme, la flûte du roseau pour désigner le Ney. En effet, la sonorité du cette flûte du roseau pour Rûmî, est un gémissement d’amour : coupée de la jonchaie, elle pleure cette séparation et chante la plainte du mystique, lui aussi séparé de Dieu et expirant d’amour pour Lui. Le silence qui en est issu, nous fait penser au poème intitulé Le Silence de Vigny dans Les Destinées :« S’il est vrai qu’au Jardin sacré des Écritures, / Le fils de l’Homme ait dit ce qu’on voit rapporté / Muet, aveugle et sourd au cri des créatures, / Si le ciel nous laissa comme un monde avorté, / Le juste opposera le dédain à l’absence / Et ne répondra plus que par un froid silence / Au silence éternel de la Divinité» (Dacros & al."