خلاصة:
L'étude des avant-textes nous fournit l'occasion de mettre en scène la
profondeur et la dynamique dont les éléments forment les grandes questions
d'analyse à travers la question du sens et de la forme. La rature des
brouillons, dans son essence, reste l'un des motifs majeurs du "processus de
la création", de l'avant-texte et même du texte final qui révèle sa fonction
"communicative". En effet, la rature, ayant la fonction de porter les
différents mécanismes de défense de son créateur, à travers la complexité de
sa genèse, la mutation mentale, pourrait, d'une manière ou d'une autre, fait
apparaître le raisonnement de sa formation. Ainsi, l'auteur en tant que lecteur
réel, entre-t-il en dialogue avec son texte. En biffant, l'auteur établit une
relation entre son esprit et la formation textuelle. D'ailleurs, la rature, en
dénonçant un parcours intellectuel-mental, à travers les tâtonnements,
refoule la potentialité du sens et dégage la fonction des mécanismes de
défense. Sa déformation apparente met en marche les canevas présupposés
(de l'inconscient) et, en s'appuyant sur le processus de la "suppression",
témoigne de ses mouvements "en germe". Cela nous introduit dans un
domaine psychanalytique qui dévoile de fortes évaluations des avant-textes
et encourage le critique à éprouver les fonctionnements des écrits prérédactionnels
de près. Du coup, en découvrant le côté textuel et surtout
avant-textuel, cet article aurait pour but d'illustrer les "mutations
inconscientes" des avant-textes et le rôle du "temps" en fonction de la
formation textuelle
ملخص الجهاز:
"1- L'auteur soumis aux effets de la tension texte – avant-texte Pour mettre en scène la réalité subjective de son univers fictif, l'auteur tente, d'une part, de faire un pont entre ses idées et sa perception sociale grâce à son écriture qui ne se réalise que sous forme de communication, d'autre part, de nous donner une image quasi- parfaite dont les éléments dépendraient des exigences de la réalité en cause.
Mais cette fois-ci ces associations sont effectuées ni par les symptômes insérées dans les avant-textes, ni par le libre cours que donne le patient à ses paroles, mais bien à partir des relations qu'établit le critique, en tant qu'un lecteur particulier parmi d'autres, entre différents éléments du texte, en tant qu'un système.
Les matériaux établis dans l'inconscient sont des éléments hors d'accès qui se dérobent par les mécanismes de défense pour mettre en valeur la répression, la projection, la sublimation,… A ce tire, l'avant-texte est l'occasion d'une étude psychanalytique : « trouver dans l'avant-texte des pièces supplémentaires permettent de rendre moins flou ce puzzle de l'inconscient qui ne sera jamais achevé, c'est un encouragement(…) » (Bellemin-Noël, 1982, 65) La rature en tant que symbole réprimé, ayant des sentiments violents ou doux, par les gestes des mots, s'efforce de cacher ses secrets, ses désirs, et ses destructions chaotiques.
Comme nous avons déjà souligné, en se gardant des déclarations figées sur un sujet qui touche aux essences les plus secrètes de l'être, ces études se proposent d'ouvrir des horizons nouveaux sur la recherche des forces latentes qui régissent la naissance d'une œuvre : Le critique doit, dans le domaine du texte même ainsi que dans celui des avant-textes, se méfier des démonstrations et des certitudes."