Abstract:
Lors de tout enseignement-apprentissage d’une langue étrangère donnée, l’une des questions qui se pose concerne l’emploi ou le non-emploi de la Langue Maternelle. L’avis des spécialistes y est partagé ; certains considèrent ce recours comme nuisible et destructif, d’autres ne cessent de le soutenir en le précisant comme ce qui va de soi et même essentiel.
La prise de position de l’enseignant y est d’une importance primordiale car elle pourra modifier les démarches pédagogiques adoptées par les apprenants, et faciliter ou aggraver leur apprentissage ; le faciliter en soulignant les points de repère et interaction entre la LM et la LE, l’aggraver en trop insistant sur l’emploi de la LM, ce qui mène à la marginalisation de la LE.
L’objectif de cette recherche sera de mettre un peu d’éclairage sur cette problématique en didactique de langue, tout en examinant les points forts et faibles de ce recours à la LM dans les cours du français ayant un public persanophone. Une fois ces points analysés, les exemples concrets et un questionnaire (rempli par les enseignants du FLE des instituts iraniens) viennent compléter ce travail dans son objectif de répondre à la question « à quel moment et en quelle situation enseignement-apprentissage d’une langue étrangère faudrait-il faire appel à la LM et se passer de cet emploi ? »
Machine summary:
Une fois ces points analysés, les exemples concrets et un questionnaire (rempli par les enseignants du FLE des instituts iraniens) viennent compléter ce travail dans son objectif de répondre à la question « à quel moment et en quelle situation enseignement- apprentissage d’une langue étrangère faudrait-il faire appel à la LM et se passer de cet emploi ?
Elle est utilisée, soit par le billet d’un dictionnaire bilingue, soit par l’enseignant lorsqu’il ne parvient pas à se faire comprendre à l’aide d’explications en français ; comme s’il était le cas dans la phase d’expression, ici aussi, ce sont eux qui ont ce grand besoin de recourir à leur LM car, d’une part, ‘comprendre des énoncés’ pose de vraies difficultés tout au début de l’apprentissage, et d’autre part, ce passage serait un gain du temps dans les cours ou les apprenants se montrent plus à l’aise avec la LE.
Cette adaptation de démarche diffère sans doute selon les méthodes d’enseignement, les manuels enseignés et la stratégie personnelle de l’enseignant ; même dans un institut où le corps enseignants poursuit une stratégie pédagogique commune, les différences entre les styles des enseignants se montrent assez visiblement, et on pourrait remarquer que les apprenants ayant passé plusieurs cours – plus clairement d’une manière successive – adoptent les habitudes et les tendances linguistiques et pédagogiques de leur enseignant, dont le recours à la LM.