چکیده:
« Postmoderne », « hypermoderne » ou encore « extrême contemporaine » sont généralement les adjectifs attribués à la littérature depuis les années 80 du XXème siècle. De telles appellations prônent une certaine allusion ironique à une « fin » et/ou à une « mort » non seulement de l’art, mais aussi de la littérature, qui part du passé, rejoue ses codes et annonce le recommencement. C’est une littérature de l’entre-deux qui cherche à rendre palpable une dynamique de renouvellement dans une visée de jeu, à portée ludique et parodique, tout en recommandant la construction à partir de la déconstruction.
«پست مدرن»، «هایپرمدرن» یا «متأخر» صفتهایی هستند که عموما از دهۀ 80 قرن بیستم به این سو به ادبیات اطلاق میشوند. این شکل نامگذاری اشارهای طعنهآمیز به یک «پایان» و یا نوعی «مرگ» را به ذهن متبادر میکند. نه فقط مرگ هنر بلکه مرگ خود ادبیات، که از گذشته شروع میشود، کدهای خود را بازنویسی میکند و شروع دوبارهاش را اعلام میکند. این ادبیات در واقع نوعی ادبیات بینابینی است که سعی میکند پویایی در بازتولید را ملموس سازد با هدف تولید بازی، ایجاد دریافتی لذتبخش و یا پارودیک و در عین اینکه پس از ساختارشکنی، ساخت دوباره را توصیه میکند.
خلاصه ماشینی:
Dans son article intitulé « Historicité de la littérature : la fin d’un siècle littéraire », Dominique Viart donne une liste « impressionnante » et « inépuisable » d’un ensemble d’artistes dont les techniques artistiques ont été dépassées vers les années 70.
Ce renouvellement, voulu et annoncé par différents artistes et dans divers domaines, notamment en architecture et en peinture, ouvre la voie au débat culturel et suscite les recherches en littérature qui, depuis les années 70 et surtout au début des années 80, se sont voulues innovatrices et cherchaient à instaurer une nouvelle conception esthétique.
Par ailleurs, si l’on parle d’une nouvelle littérature, on ne devrait pas l’aborder « hors des cadres du déjà pensé », tout en considérant que « les critiques et les expériences des décennies précédentes ne sont pas redevenues vaines ni silencieuses » bien que « depuis les années Quatre- vingt, le roman français [entre] dans une période de profonds renouvellements, [et que] le déclin d’une certaine littérature de recherche semble donner lieu à la recherche d’une littérature nouvelle, qui ne s’interdit plus le plaisir du récit, l’expression du sujet ni la confrontation avec le réel » (Baetens et Viart 1999, p.
Des auteurs comme Jean Echenoz, Jean Philippe-Toussaint, Patrick Deville, Christian Gailly, Christian Oster, Marie Redonnet et Eric Chevillard participent au développement de la littérature de l’ « extrême contemporain » en France depuis les années 80, et à une « esthétique qui renonce à la « table rase » prônée par les avant-gardes de la modernité et qui renouvelle l’intérêt envers le passé, écrit Viart.