چکیده:
آنی ارنو خود را «پناهنده اجتماعی» به حساب می آورد و با این تصور از خویش، در داستان زندگی گذشتگانش غوطه ور می شود تا حلقه گمشده ای که وی را به ریشه هایش پیوند می دهد را بیابد.او در پی تعالی اجتماعی خود متحمل چنین فقدانی شده است. این فقدان وی را مجبور به جستجوی خویشتن از خلال آرشیو های خانوادگی خود، می نماید. جستجویی به وسعت خلق گونه ای نو در ادبیات به نام روایات نسبی که نام ارنو را به عنوان یکی از پیشقراولان در خودجای داده است. دو اثر او، جایگاه و زن که به ترتیب مملو از تصاویر پدر و مادر وی می باشند، جایگاه های مناسبی هستند برای ظهور تفکرات ترارشته ای وی که یکی از ویژگی های این گونه روایات نیز می باشد. در واقع، ارنو با درپیش گرفتن همان جهان بینی نسبی بوردیو، نه تنها به قلم خود غنا می بخشد، بلکه آنرا با جوهر جامعه شناسی رنگ و لعاب می دهد. دانش او از جامعه شناسی بوردیو، او را به نوعی از خود-تحلیل جامعه شناسانه سوق می دهد. این گونه تحلیل برای وی این امکان را فراهم می سازد که شباهت ها و اختلافات موجود در منشها که وی را از پیشیانش دور و یا نزدیک می نماید، را تمیز دهد. او گذشته خود را تا سه نسل به عقب بر می گردد تا به جستجوی خویشتن از خلال این منشهای ترا نسلی بپردازد. در مقاله حاضر، بر انیم تا نشان دهیم چگونه ارنو با استفاده از مفاهیم بوردیو یی از قبیل منش، موفق به چنین جستجویی می شود
خلاصه ماشینی:
"Ledit « je », est un je qui, esquissé par son auteur muni de l’érudition sociologique, dépasse les frontières de l’individu pour devenir le porte-parole d’une collectivité, rapporté dans un genre comme Récits de filiation : « Je me considère très peu comme un être singulier, au sens d'absolument singulier, mais comme une somme d'expériences, de déterminations aussi, sociales, historiques, sexuelles, de langages, et continuellement en dialogue avec le monde (passé et présent), le tout formant, oui, forcément, une subjectivité unique.
En fait, c’est cette influence qu’Annie Ernaux a subie de la lecture de Pierre Bourdieu qui nous a menés à choisir ses récits de filiation La Place et Une Femme afin de voir comment Ernaux à travers les figures parentales arrive à une découverte des habitus trangénérationnels qui favorise sa quête de soi.
25-26) Ernaux nous montre dans Une Femme comment cette histoire et ses produits introduits dans l’inconscient se manifestent, à partir du moment où sa mère est atteinte d’Alzheimer, dans son comportement et ses délires : « Elle s’habillait de jupes usagées et de bas reprisés dont elle n’acceptait pas de se défaire : « tu es donc bien riche, toi, que tu jettes tout » […] les visages de ses petits-fils ne lui disaient plus rien.
Cette affinité se trouve chez Annie Ernaux, issue d’une famille ouvrière, puis, petite commerçante et malgré les différences d’habitus qui l’écartent de celle-là, avoue que le ton langagier et la façon de parler est un habitus héritier qui s’est transmis en trois générations : celle de ses grands-parents, de ses parents et elle-même jusqu’à un certain âge."