چکیده:
André Breton, le chef du mouvement surréaliste, prétend donner une
représentation nouvelle de quête de soi qui va dans le sens de
l'investigation de l’inconscient. C'est dans son fameux roman Nadja qu'il
la pratique parfaitement. Cette quête se déclenche lors de la rencontre
d’une femme initiatrice qui fournit la matière principale du rêve et
développe l’idée vierge d’un « hasard objectif ». Dans ce roman, la
récupération totale de la force psychique, ayant la forme métaphorique et
symbolique, se fait grâce à plusieurs moyens. La fiction se mêle aux
souvenirs et aux rêves, deux matériels essentiels pour faire surgir
l’inconscient, d’où la genèse des fantasmes originels et inconscients et la
mise en conscience des forces occultes qui gouvernent l’être humain face
à la pensée consciente. L’inconscient collectif est constitué d’instincts,
d’archétypes et d’« images primordiales » dans ce roman et la sensation
étrange et inquiétante du narrateur illustre les images qui, retraçant le
phénomène du "double" en plein changement, dénoncent l’apparition des
désirs secrets et des fantasmes retenus sur la scène romanesque. Nadja de
Breton parvient, en quelque sorte, à décrypter l’inconscient, formé par les
désirs et les pulsions non identifiés, à travers ses enchevêtrements
خلاصه ماشینی:
"Elle a pour action de l’isoler une seconde de son dissolvant et de le déposer au ciel, en beau précipité qu’il peut être, qu’il est […], ce qu’il aime dans l’œil de cette femme n’est pas précisément ce qui le rattache à son rêve, l’entraîne à des données que par sa faute il a perdues.
C’est un symbole de chaos intérieur, et une image des ténèbres de l’inconscient : « mais pour moi, descendre vraiment dans les bas- fonds de l'esprit, là où il n'est plus question que la nuit tombe et se relève…» (Ibid.
Dans son mémoire intitulée Les images de la folie féminine dans Nadja d'André Breton, Viviane Lépine considère Nadja comme : « cette autre moitié nécessaire, qui répond à la notion d'équilibre universel, de fusion de deux êtres, celle dispensée dans la nature, présentée dans le récit plus précisément dans le couple que forment la femme et l'homme […] sans Nadja, Breton n'aurait pas accès à son côté féminin, sensible à la clairvoyance et au monde de l'imaginaire.
Dans cette conception, le double ne renvoie plus à la mémoire refoulée du sujet, à son passé, mais s'étend au contraire vers l'avenir, en représentant une perspective qui serait à atteindre : « Lorsque le sujet ne réalise pas les figures de son inconscient, celles-ci tendent à se personnifier et peuvent agir sur lui à la manière d’une véritable possession démoniaque."